Avant d’être un livre, un objet donné à la lecture et à l’interprétation, la littérature est un geste, un élan du vivant pour tenter de dire et d’inventer le monde. C’est peut-être par la pratique de l’écriture  que certains aspects de ce geste peuvent être saisis le plus efficacement : en proposant de faire l’expérience concrète des questions qui se posent à l’auteur·e au moment de créer, cet atelier veut approcher différemment les notions parfois abstraites qui jalonnent les études littéraires. Pour sa première édition, ce séminaire-laboratoire mettra l’accent sur le récit et ses outils, plus particulièrement les différentes formes d’apparition, de disparition ou de travestissement de l’auteur·e dans son texte – une question centrale de la réflexion menée aujourd’hui par les théoriciens de la littérature et par la critique, mais aussi par les artistes eux-mêmes.