Mit dem Begriff Nouvelle Vague verbindet man in erster Linie den grossen experimentellen Moment des französischen Kinos Ende der fünfziger/Anfang der sechziger Jahre. Weiter gefasst, kann der Begriff ein internationales Phänomen bezeichnen, das so gut wie alle Kinokulturen einschliesst, wenn es auch nicht überall unter diesem Namen firmierte und jeweils markante nationale Spezifika aufwies. Dieses Masterseminar vermittelt einen Überblick über die sowjetischen Nouvelles Vagues (russ. novaja volna) am Beispiel russisch-, ukrainisch- und georgischsprachiger Filme. Betrachtet werden frühe Beispiele einer sich ankündigenden neuen Kinoästhetik wie Michail Kalatozovs Letjat žuravli, exzentrische Werke wie Michail Kaliks Čelovek idet za solncemoder Sergej Paradžanovs Tini zabutych predkiv, Beispiele einer neuen dokumentaristischen Ästhetik wie Otar Iosselianis Listopadoder Kaliks Ljubitʹund schliesslich ‚lyrische‘Filme wie Larisa Šeptitʹkos Krylʹjaoder Kira Muratovas Korotkie vstreči, die bereits melancholisch das Ende des gesellschaftlichen Aufbruchs zu kommentieren scheinen. Wir analysieren die Filme zunächst filmwissenschaftlich und versuchen Parameter zu finden, die Vergleiche auch mit westlichen Modellen erlauben. Dabei werden der Kontext der Entstalinisierung, Kriegsgedächtnis und Trauma ebenso diskutiert wie die Repräsentation von Alltagskulturen. Ein besonderes Augenmerk gilt der Spannung zwischen Neoavantgarde und Sozialistischem Realismus sowie der Rolle des Dokumentarismus. Diese Spannung interessiert uns nicht nur ästhetisch, sondern auch in ihren Auswirkungen auf die Produktionsprozesse (zentrale/periphere Filmstudios, Zensur, Publikum).

Le terme de Nouvelle Vague est principalement associé au grand moment expérimental du cinéma français au tournant des années 1950-1960. Plus généralement, le terme peut désigner un phénomène international qui englobe pratiquement toutes les cultures cinématographiques, même s’il ne figurait pas sous ce nom partout et avait des spécificités nationales distinctes dans chaque cas. Ce séminaire de master offre une vue d’ensemble des Nouvelles Vagues soviétiques (en russe novaja volna) par des films en langue russe, ukrainienne et géorgienne. Les premiers exemples d’une nouvelle esthétique cinématographique naissante, comme Letjat žuravlide Michail Kalatozov, des œuvres excentriques comme Čelovek idet za solncemde Michail Kalik ou Tini zabutych predkivde Sergej Paradžanov seront examinés, des exemples d’une nouvelle esthétique documentaire comme Listopadd’Otar Ioseliani ou Ljubitʹ de Kalik, et enfin des films « lyriques » comme Krylʹja de Larisa Šeptitʹko ou Korotkie vstrečide Kira Muratova, qui semblent déjà commenter avec mélancolie le déclin de l’enthousiasme du renouveau social du début des années 1960. Nous analyserons la structure des films et essayerons de trouver des paramètres qui permettent des comparaisons au-delà des frontières nationales – également avec les modèles occidentaux. Nous discuterons le contexte de la déstalinisation, de la mémoire de la guerre et des traumatismes ainsi que de la représentation des cultures quotidiennes. Une attention particulière sera accordée à la tension entre néo-avant-gardisme et réalisme socialiste ainsi qu’au rôle particulier du documentarisme. Nous nous intéressons à cette tension non seulement sur le plan esthétique, mais aussi dans ses effets sur les processus de production (studios de cinéma centraux/périphériques, censure, public).