Les «sages des nations» peuvent-il remonter des créatures visibles au Dieu invisible ? Pourquoi cette connaissance est-elle confuse et altérée ? Suffit-elle pour être sauvé ? Ce séminaire reprend la question de l’analogie à partir d’une lecture de Rm 1, 19-20 suivant la cohérence de l’argument de Paul au sujet de la puissance de l’Évangile. En tenant compte des débats de la tradition et de l’exégèse contemporaine, il étudie en quels types d’argumentations ces versets interviennent dans les œuvres de Thomas d’Aquin, en commençant par son commentaire suivi de la Lettre aux Romains. Il s’en dégage une vision théologique plus large et mieux équilibrée que celle ordinairement véhiculée, avec un possible bénéfice œcuménique.