‚Literatur des Absurden‘ ist eine Sammelbezeichnung, die man vor allem mit dem Theater der 1950er und 1960er Jahre assoziiert (u.a. Samuel Beckett, Eugène Ionesco, Tadeusz Różewicz, Friedrich Dürrenmatt, Wolfgang Hildesheimer, Harold Pinter, Adrienne Kennedy). Sie umfasst aber auch frühere literaturgeschichtliche Phänomene wie die englische Nonsense-Dichtung, Texte von Nikolaj Gogol′ und Fedor Dostoevskij, das Werk von Franz Kafka, den Dadaismus und das Schreiben der unter dem Namen Obėriu bekannten russischen Dichter der 1920er und 1930er Jahre (u.a. Daniil Charms, Aleksandr Vvedenskij, Nikolaj Zabolockij). In seiner Studie The Theatre of the Absurd etablierte Martin Esslin 1961 eine ebenso wirkungsmächtige wie selektive Interpretation des Absurden, die stark von der Diagnose einer schicksalhaften „Scheidung zwischen dem Menschen und seinem Leben“ aus Albert Camus’ Le mythe de Sisyphe (1942) geprägt war. Erst später wurde – gerade auch im Zuge der Neuentdeckung von Obėriu seit den 1980er Jahren – das Spektrum weiter geöffnet für Fragen der poetischen Form, des Sprachspielerischen, des Tragikomischen, non-kausaler Denkstile, einer paradoxalen Religiosität usw. Im Zentrum des Forschungsinteresses am Absurden steht damit nicht mehr so sehr ein eindimensionaler Sinn-Verlust, als die „Kollision von Wort-Sinnen“ [stolknovenie slovesnych smyslov] (Zabolockij). Diese Vorlesung bietet eine vergleichende Einführung in die Literaturen des Absurden mit einem Schwerpunkt auf der russischen Literatur. Berücksichtigt werden jeweils auch die gesellschaftspolitischen Kontexte des Absurden. Die Veranstaltung beschliesst eine Konversation mit dem Dichter, Übersetzer und Kritiker Eugene Ostashevsky über die Aktualität des Absurden.

La littérature de l’absurde’ est un terme générique associé en particulier avec le théâtre des années 1950 et 1960 (entre autres, Samuel Beckett, Eugène Ionesco, Tadeusz Różewicz, Friedrich Dürrenmatt, Wolfgang Hildesheimer, Harold Pinter, Adrienne Kennedy). Il inclut toutefois également des phénomènes de l’histoire littéraire antérieure, comme par exemple la poésie anglaise du non-sens, des textes de Nikolaj Gogol′ et de Fedor Dostoevskij, l’œuvre de Franz Kafka, le dadaïsme ainsi que les écrits des poètes russes des années 1920 et 1930 connus sous le nom d’Obėriu (entre autres, Daniil Charms, Aleksandr Vvedenskij, Nikolaj Zabolockij). Dans son étude The Theater of the Absurd de 1962, Martin Esslin a établi une interprétation de l’absurde aussi influente que réductrice qui est fortement marquée par le diagnostic d’un fatal « divorce entre l’homme et sa vie » dans Le mythe de Sisyphe (1942) d’Albert Camus. C’est seulement plus tard – notamment aussi grâce à la redécouverte de l’Obėriu dès les années 1980 – que la perspective s’est élargie et que les questions de la forme poétique, du jeu linguistique, du tragicomique, des styles de pensée non causale ou encore d’une religiosité paradoxale ont été abordées. C’est dès lors moins la perte unidimensionnel du sens que la « collision de sens de mots » [stolknovenie slovesnych smyslov] (Zabolockij) qui est mise an avant par la critique. Ce cours offre une introduction comparée aux littératures de l’absurde, avec un accent sur la littérature russe. Les contextes sociopolitiques respectifs de l’absurde seront également pris en compte. Le cours se conclura sur une conversation avec le poète, traducteur et critique Eugene Ostashevsky sur l’actualité de l’absurde.