On les connaît peu, mais ils n’ont rien à envier à leurs collègues italiens, français ou allemands. Comme eux, ils ont choisi le latin pour composer lettres, biographies (vies de saints, vie de réformateurs), autobiographies, traités ou monographies sur les questions les plus diverses (géographie, musique, animaux, plantes, eaux thermales, montagnes), ouvrages historiques, patriotiques, etc. Ils célèbrent l’amitié, leur pays, ses héros et ses martyrs, Dieu et ses saints, mais aussi les beautés de la nature et de la littérature ; ils défendent les valeurs humanistes, ils déplorent la mort et combattent la guerre, fustigent le vice et exaltent la vertu… 

Nous établirons, selon les intérêts de chacun, un choix de textes (parfois inédits et en principe jamais traduits jusqu’ici) que nous présenterons, éditerons, traduirons et commenterons. Chaque étudiant·e sera responsable d’un texte qu’il ou elle présentera, d’abord oralement, puis par écrit, le but étant de parvenir à un résultat « publiable » ; au reste, si les circonstances et la qualité des travaux le permettent, certains de ces textes pourront être publiés sur le site consacré aux humanistes suisses dirigé par David Amherdt, Humanistica Helvetica (https://humanistica-helvetica.unifr.ch/fr, consultable sans mot de passe dès la fin du mois de janvier). 

En consultant ce site, les étudiant·e·s peuvent d’ores et déjà juger de la variété de la littérature en prose des humanistes suisses et éventuellement choisir un auteur, un genre, une thématique sur lesquels ils ou elles souhaiteraient travailler.