Beschreibung

In unserem Seminar lernen wir das dichterische Werk von Anna Achmatova (1898-1966) näher kennen. Anna Achmatova war neben Marina Cvetaeva eine der beiden grossen Frauengestalten der russischen Literatur des 20. Jahrhunderts. An ihrem persönlichen Schicksal und demjenigen ihres Werks lassen sich Epochen russischer und sowjetischer Geschichte ablesen. Wir stellen uns besonders auch die Frage nach den Möglichkeiten künstlerischen Schaffens und des Publizierens in Zeiten von Diktatur und Terror. Ausserdem wollen wir Achmatovas Werk in den Kontext ihrer Epoche einordnen. – Bekanntheit erlangte die Dichterin mit Wurzeln in der Ukraine durch frühe Liebesgedichte noch in den Petersburger literarischen Salons. Nach der Revolution 1917 blieb sie bewusst im Land, auch wenn schwierige Jahrzehnte folgen sollten: die Hinrichtung ihres ersten Mannes Nikolaj Gumilëv, Publikations-probleme, dann während der Stalinschen Säuberungen in den 30er Jahren die Verhaftung des Sohns sowie ihres dritten Ehemanns Nikolaj Punin – Achmatovas erschütterndes «Requiem» legt davon eindrücklich Zeugnis ab. Während des Zweiten Weltkrieges wurde die Dichterin nach Taschkent evakuiert und konnte zugleich ein kleines Tauwetter für ihr Schaf-fen erleben. Nach dem Krieg erfolgte ein schwerwiegender Beschluss der Kommunistischen Partei, der zu einem Veröffentlichungsverbot führte. Achmatova arbeitete viele Jahre an ihrem Hauptwerk «Poem ohne Held» und erlebte schliesslich in den 60er Jahren in der Sowjetunion eine gewisse späte Anerkennung. Ganz zugänglich wurde ihr Werk in der Heimat allerdings erst mit der Perestrojka Ende der 1980er Jahre.

Russischkenntnisse sind willkommen, jedoch keine Bedingung.

Interessierte erhalten den Zugangsschlüssel bei daniel.henseler@unifr.ch

Description

Notre séminaire nous permettra de mieux connaître l’oeuvre poétique d’Anna Achmatova (1898-1966). Anna Achmatova était, avec Marina Cvetaeva, l’une des deux grandes femmes dans la littérature russe du XXe siècle. Son destin personnel et celui de son oeuvre permettent de retracer les périodes de l’histoire russe et soviétique. Nous nous interrogeons également sur les possibilités de création artistique et de publication en temps de dictature et de terreur. Nous essayons, en outre, de replacer l’œuvre d'Akhmatova dans le contexte de son époque. – La poétesse avec des racines ukrainiennes s’est fait connaître par des poèmes d’amour dans les salons littéraires de Saint-Pétersbourg. Après la révolution de 1917, elle est délibérément restée dans le pays, même si des décennies difficiles allaient suivre : l’exécution de son premier mari Nikolaj Gumilëv, des problèmes de publication, puis l’arrestation de son fils et de son troisième mari Nikolaj Punin pendant les purges sous Staline dans les années 30 – le bouleversant "Requiem" d’Achmatova en témoigne de manière impressionnante. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la poétesse a été évacuée à Tachkent et a pu en même temps connaître un petit dégel pour son oeuvre. Après la guerre, le Parti communiste a pris une décision grave qui a entraîné une interdiction de publication. Achmatova a travaillé de nombreuses années sur son œuvre principale "Poème sans héros" et a finalement connu une certaine reconnaissance tardive en Union soviétique dans les années 60. Son œuvre n’est toutefois devenue totalement accessible dans son pays qu’avec la perestroïka, à la fin des années 80.

Il n’est pas nécessaire de savoir le russe pour pouvoir participer au cours.

 Les personnes intéressés peuvent obtenir le code d'accès chez daniel.henseler@unifr.ch