(français plus bas)
Die Vorlesung gibt einen Überblick über die Entwicklung von Kultur und
Gesellschaft im geteilten Polen vom Beginn des Januar-Aufstands 1863 bis
zur Neugründung eines polnischen Staates 1918. Die ersten Jahrzehnte
nach dem Scheitern des Aufstands standen im Zeichen des „Positivismus“:
Die polnische Gesellschaft sollte durch nachhaltige „organische Arbeit“
auf den Feldern von Volksbildung, Wissensverbreitung und Wirtschaft
zukunftsfähig gemacht werden. Die Literatur leistete ihren Beitrag:
Romane und Erzählungen beleuchteten soziale Probleme, verfochten soziale
Anliegen (Frauenfrage, Armutsbekämpfung) oder widmeten sich der
national-patriotischen „Aufmunterung“ des Publikums (die Historienromane
Henryk Sienkiewiczs).
Um die Jahrhundertwende kamen in Kunst und
Literatur modernistische Tendenzen auf, für die sich in Polen die
Bezeichnung „Młoda Polska“ (Das Junge Polen) einbürgerte. Typische
Phänomene des europäischen Fin de Siècle – Dekadenz, Krisenbewusstsein,
Ästhetizismus – kontrastierten mit der zunehmenden politischen
Orientierung vieler Intellektueller. Die Publizistik war Schauplatz
erbitterter Deutungskämpfe um die gesellschaftliche Funktion von Kunst
und Literatur, das Bild Polens, die Rolle der Vergangenheit, die
Erfordernisse der Moderne.
Die Vorlesung behandelt wichtige
Autorinnen und Autoren und ihre Werke genauso wie scheinbar periphere
kulturelle Phänomene, an denen sich soziale und kulturelle
Entwicklungsprozesse ablesen lassen. Sie rekonstruiert die Herausbildung
eines Milieus sozial engagierter Intellektueller, dessen Protagonisten
(z.B. Janusz Korczak) und dessen Ethos die polnische Geschichte des 20.
Jahrhunderts geprägt haben. Gegen alle Widerstände (Zensur, politische
Verfolgung) entwickelte sich im geteilte Polen eine Fülle von
Initiativen gesellschaftlicher Selbstorganisation: Vereine,
Wohltätigkeitsorganisationen, Publikationsprojekte, ja sogar eine
Untergrunduniversität. Auch wenn die Romantik in den Debatten über die
polnische kulturelle Identität bis heute übermächtig erscheint: Die
Weichen für Kultur und Gesellschaft des modernen Polens wurden in den
Jahrzehnten zwischen Januar-Aufstand und Erstem Weltkrieg gestellt.
Le cours donne un aperçu de l’évolution de la culture et de la société
dans la Pologne divisée, du début de l’insurrection de Janvier 1863 à la
création d’un nouvel État polonais en 1918. Les premières décennies
après l’échec de l’insurrection se déroulent sous le signe du «
positivisme » : l’objectif était de rendre la société polonaise viable
par un « travail organique » durable dans les domaines de l’éducation
populaire, de la diffusion du savoir et de l’économie. La littérature a
apporté sa contribution : les romans et les récits ont mis en lumière
les problèmes sociaux, ont défendu des causes sociales (la question des
femmes, précarité sociale) ou se sont consacrés à « l’encouragement »
national et patriotique du public (les romans historiques de Henryk
Sienkiewicz).
Au tournant du siècle, des tendances modernistes font
leur apparition dans l’art et la littérature, pour lesquelles le terme
de « Młoda Polska » (La Jeune Pologne) s’est imposé. Les phénomènes
typiques de la fin de siècle européenne – décadence, conscience de la
crise, esthétisme – contrastent avec l’orientation politique croissante
de nombreux intellectuels. Le journalisme était le théâtre de luttes
d’interprétation acharnées sur la fonction sociale de l’art et de la
littérature, l’image de la Pologne, le rôle du passé, les exigences de
la modernité.
Le cours traite des autrices et auteurs important.e.s
et de leurs oeuvres, ainsi que des phénomènes culturels apparemment
périphériques qui permettent d’identifier les processus de développement
social et culturel. Il reconstruit la formation d’un milieu
d’intellectuel.le.s socialement engagé.e.s, dont les protagonistes (par
exemple Janusz Korczak) et l’éthos ont marqué l’histoire polonaise du
20ème siècle. Contre vents et marées (censure, persécution politique),
une multitude d’initiatives d’auto-organisation sociale se sont
développées dans la Pologne divisée : des associations, des
organisations caritatives, des projets de publication, et même une
université clandestine. Même si le romantisme semble encore aujourd’hui
surpuissant dans les débats sur l’identité culturelle polonaise, les
jalons de la culture et de la société de la Pologne moderne ont été
posés dans les décennies entre l’insurrection de janvier et la Première
Guerre mondiale.
- Enseignant·e: Jens Herlth