1. La mondialisation a accentué les déplacements de population. Aujourd'hui, tous les pays se voient confrontés à la nécessité d'enseigner leur(s) langue(s) à des personnes de profils variés qui arrivent en tant que réfugiés ou par choix pour travailler. Les centres de langues, les propositions d'accompagnement linguistiques des associations caritatives, les cours scolaires se multiplient et toutes les structures s'accordent à souhaiter confier les cours à des enseignants formés.

        Nous nous intéresserons aux différentes déclinaisons de l'enseignement du FLS vers les adultes et à l'alphabétisation

2. Les sociétés occidentales ont inscrit la scolarité obligatoire dans la loi. Jusqu'à l'âge de 16 ans au moins, les enfants et les jeunes sont des élèves.Dès leur arrivée, les enfants de migrants doivent trouver une place dans les systèmes scolaires hiérarchisés et linéaires que nous proposons. La langue seconde est alors deux fois seconde : comme en FLE, elle vient prendre le relais de la langue première dans les interactions ; mais elle passe au second plan pour laisser la pertinence cognitive s'exprimer dans la réussite des tâches scolaires et d'apprentissage.L'urgence n'est alors pas tant de réussir l'apprentissage de la langue que de réussir les apprentissages dans les langues. Dans une perspective nourrie d'apports issus de différents champs de recherche (didactique des langues, psycholinguistique, clinique transculturelle, sciences de l'éducation, neurosciences ...) nous nous interrogerons sur les conséquences didactiques d'un tel positionnement.

En lien avec les réalités du terrain, à partir d'études de cas et de démarches pédagogiques concrètes, nous aborderons les différentes perspectives du FLS /FLSCO.

Ce cours s'adresse à de futurs enseignants de FLE/FLS/FLSCO en centre de langues pour migrants, en classes d'accueil ou en appui des cursus proposés dans le cadre de l'enseignement régulier.