Par la littérature produite à partir de l’expérience de deux des grands génocides du XXe siècle, la Shoah et le génocide des Tutsi au Rwanda, ce séminaire s’attachera à distinguer différentes postures narratives : témoin-survivant·e, bourreau·elle, descendant·e dont la mémoire a été mise à l’épreuve et personnage fictif pouvant revêtir tour à tour ces multiples visages. À travers l’étude de textes mettant en scène ces différentes approches (Primo Levi, Boubacar Boris Diop, Jean Hatzfeld ou encore Georges Perec), il s’agira ainsi de réfléchir à la façon dont l’indicible, la violence extrême, est mise en écriture et de chercher à étudier les liens complexes qu’entretiennent les génocides avec le littéraire.