La phénoménologie s’est souvent tournée vers les arts pour y trouver la confirmation de sa propre méthode : sortir les phénomènes de leurs contextes de validité, pour les contempler dans leur être-ainsi, selon la spécificité de leur apparaître. De tous les phénoménologues, nul n’est sans doute allé plus loin que Maurice Merleau-Ponty (1908-1961). La confrontation avec la peinture de Cézanne notamment, mais aussi avec Proust ou avec le cinéma, reste à ce jour l’une des rencontres les plus fécondes entre art et philosophie. Le séminaire propose une traversée de son œuvre, depuis la première phase aux écrits tardifs, dits d’après le « tournant ontologique », avec l’enjeu d’une connaissance sensible et incarnée pour fil conducteur. 

 

Bibliographie : Maurice Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception, Paris, Gallimard, 1945.

Maurice Merleau-Ponty, Signes, Paris, Gallimard, 1961.

Maurice Merleau-Ponty, L’œil et l’esprit, Paris, Gallimard 1964.

Pour une toute première entrée en matière:

Maurice Merleau-Ponty, Causeries. 1948, Paris, Seuil, 2002.