Le débat récent sur le statut métaphysique de la conscience a vu émerger de nouvelles positions philosophiques. Le physicalisme subjectif accepte la thèse que la nature métaphysique du monde est entièrement physique, mais argumente que certains états physiques sont tels qu’on ne peut pas les connaître entièrement sans être soi-même dans ces états. Le panpsychisme soutient lui qu’il est nécessaire, pour expliquer la présence de sujets conscients, d’admettre que la conscience est un constituant fondamental de tout ce qui existe dans l’univers. Les partisans de l’illusionnisme défendent pour leur part la thèse radicale que la conscience n’existe pas. L’impression qu’elle existe n’est qu’un tour de magie que le cerveau se joue à lui-même.