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L’histoire de l’intégration européenne est jalonnée de nombreuses crises qui ont, pour la plupart, été surmontées. Beaucoup de pays se sont comportés comme de « mauvais élèves européens » pour protéger leurs propres intérêts, ébranlant ainsi le processus d’unification politique de la CE, puis de l’UE. Ce qui a commencé dans les années 1960 avec la politique de la « chaise vide » de la France, s’est développé au fil des décennies. En ce moment, l’Union européenne doit faire face à l’une des crises les plus graves de son histoire : l’un de ses pays membres a décidé démocratiquement de quitter l’Europe. Le Brexit nous rappelle que le chemin vers une Europe unie est toujours semé d’embûches. Il faut y voir également le résultat d’une politique d’élargissement souvent irréfléchie, qui a suivi son cours avec l’adhésion de pays d’Europe centrale et orientale. Certains pays de l’ancien bloc de l’Est utilisent l’Union européenne comme une tirelire, d’autres comme un bouc émissaire dans le but de dissimuler leurs problèmes économiques et leur déficit démocratique. Il ne faut pas oublier ici de parler de pays candidats à l’adhésion depuis longtemps, mais qui n’ont pas été acceptés, ou d’autres comme la Suisse, qui n’ont pas trouvé utile de devenir membre de l’Union. Ces nombreux exemples semblent être très différents, mais ils offrent un corpus plus que suffisant pour consacrer un séminaire à ces « mauvais élèves de l’Europe. »

Die Geschichte der europäischen Integration wurde von zahlreichen Krisen beherrscht, die meistens und letztendlich bewältigt wurden. Um ihre eigenen Interessen zu bewahren, haben sich viele Staaten zu «europäischen Sorgenkindern» profiliert und damit den politischen Einigungsprozess der EG und der EU ins Wanken gebracht. Was bereits in den 60er Jahren mit der damaligen Politik des leeren Stuhles» Frankreichs begann, hat sich im Laufe der Jahrzehnte ausgeweitet. Nun hat die EU mit einer der schwierigsten Krisen ihrer Geschichte zu kämpfen, da erstmalig ein Land demokratisch entschied, die Union zu verlassen. Der Brexit erinnert uns daran, dass der Weg eines gemeinsamen Europas noch sehr holprig verlauft und stets zu scheitern droht. Dies ist auch als Ergebnis einer oft unbedachten Erweiterungspolitik zu bewerten, die sich seit dem Beitritt der mittel- und osteuropäischen Länder intensiviert hat. Einige Länder des ehemaligen Ostblocks nutzen die EU entweder als Geldgeberinstitution oder als Sündenbock aus, um ihre eigenen Wirtschaftsprobleme und demokratischen Defizite zu vertuschen. Weiterhin sind auch europäische Staaten zu erwähnen, die entweder längst Ihr Beitrittsgesuch in die EU gestellt haben, aber aus mehreren Gründen nicht aufgenommen wurden, oder es am Beispiel der Schweiz für unnötig empfinden, Mitglied der Europäischen Union zu werden. Diese zahlreichen Fallbeispiele mögen zwar sehr unterschiedlich sein, liefern aber genügend Materie, um dem Thema der «Sorgenkinder Europas» ein akademisches Seminar zu widmen.          



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