Opzioni di iscrizione

(version française plus bas)

Für die russischen Schriftsteller des 19. Jahrhunderts war ‚Amerika‘ eine Projektionsfläche: Die USA gelten als neue, teilweise noch unerschlossene Welt und werden zugleich zum Sinnbild von sozialem und politischem Fortschritt. Dieses Amerika dient dazu, das zivilisatorische Potential Russlands zu imaginieren. Mit Maksim Gor’kij, Sergej Esenin und Vladimir Majakovskij wandelt sich das Bild zu Beginn des 20. Jahrhunderts: Ins Zentrum rücken soziale Missstände der amerikanischen Gesellschaft sowie ein – unterstellter – Mangel an ‚Kultur‘. Insofern wurden die USA nicht nur zum Gegenbild des sowjetischen Projekts, sondern auch zu einer Möglichkeit, Schattenseiten der Modernisierung überhaupt zu reflektieren. In der Reisereportage Odnoėtažnaja Amerika (Das eingeschossige Amerika, 1936) unterzog das Autorenduo Il’f/Petrov bisherige Gemeinplätze einer dokumentarischen Revision. In den Jahrzehnten nach dem Zweiten Weltkrieg prägte die Konkurrenzsituation zwischen den Grossmächten das Bild. Zur gleichen Zeit entwickelte die Literatur der Emigration eine ganz andere Perspektive. So wurde Vladimir Nabokov zum gefeierten amerikanischen Schriftsteller. Für Autoren der dritten Emigrationswelle (1970er Jahre) wie Sergej Dovlatov wurde New York zur alltäglichen Umgebung. Dass konfrontative Muster allerdings Bestand hatten, zeigt Ėduard Limonovs Roman Ėto ja, Ėdička(1979, übers. unter dem Titel Fuck off, Amerika) ebenso wie noch Aleksej Balabanovs MafiafilmBrat 2(2000).

In dem Seminar wollen wir diesen Transformationen nachgehen. Dabei werden wir uns vor allem auch für die literarischen Darstellungsformen der nationalen/imperialen und kulturellen Identitätsprojektionen interessieren.

---

Pour les auteurs russes du 19e siècle ‘l’Amérique’ était avant tout un fantasme : les Etats-Unis étaient considérés comme un monde nouveau toujours à découvrir et ils devenaient en même temps un symbole du progrès social et politique. Cette Amérique sert en fin de compte toujours à imaginer le potentiel civilisateur de la Russie. Avec Maksim Gor’kij, Sergej Esenin et Vladimir Majakovskij l’image se transforme au début du 20e siècle : l’accent est désormais mis sur la misère sociale ainsi qu’un manque – supposé – de ‘culture’. De cette façon, l’Amérique devint non seulement l’antithèse du projet soviétique, mais aussi une possibilité pour réfléchir aux côtés problématiques de la modernité tout court. Dans le reportage de voyage Odnoėtažnaja Amerika (L’Amérique sans étages, 1936), le collectif littéraire Il’f/Petrov soumît les idées reçues autour du sujet à une révision documentaire. Dans les décennies après la deuxième guerre mondiale la situation de concurrence entre les grandes puissances dominait l’image. Une toute autre perspective a pris forme dans la littérature de l’émigration : Vladimir Nabokov devenait un écrivain américain de renommé mondiale dans cette même période. Pour les auteurs de la troisième vague d’émigration (années 1970) comme Sergej Dovlatov, New York s’est fait l’entourage quotidien de leur travail. Or un roman comme Ėto ja, Ėdička(1979, trad. comme Le poète russe préfère les grands nègres) d’Ėduard Limonov ou encore le film de mafia Brat 2(2000) de Aleksej Balabanov montrent que le modèle conflictuel restait en vigueur.

Dans ce séminaire, nous allons retracer ces transformations en nous intéressant particulièrement aux formes littéraires des projections d’identité nationale/impériale et culturelle.

Link / Lien Microsoft Teams:

Hier klicken, um an der Besprechung teilzunehmen

Iscrizione spontanea (Studente)
Iscrizione spontanea (Studente)