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Comment travaillera-t-on demain ? Plus, moins, mieux ? Dans des organisations et des lieux collectifs, en télétravail, sur ou avec des plateformes ? Comment se transformeront la reconnaissance sociale et la visibilité différenciées dont jouissent métiers et professions ?  Qui sera plus ou moins payé, pour quel type de tâches et de fonctions ? Pour aborder ces thématiques, ce cours se propose de considérer le travail comme un questionnement constitutif de la sociologie et des sciences sociales. Il présente des questions et des concepts centraux développés par deux sociologies spécialisées sur cet objet, la sociologie du travail et la sociologie des professions.

Le travail peut être examiné comme une activité à travers laquelle se construisent ou se sont construites des identités individuelles et collectives, notamment genrées : je suis « mécanicien », « médecin », « secrétaire », « ouvrier » ; » nous les employés », « nous les infirmières », « nous les professeurs », « nous les ingénieurs », etc). Le travail est également est une composante des structures sociales et des rapports sociaux. Il génère des inégalités de prestige, de statut et de ressources matérielles. Il est organisé par des régulations marchandes, techniques et politiques.

Sur cette base, le cours a pour objectif de mettre en évidence les évolutions qui parcourent les mondes du travail contemporain, en familiarisant les étudiant·e·s avec les thèmes suivants : la hiérarchisation des métiers et des catégories socio-professionnelles ; la socialisation professionnelle ; la concurrence entre des groupes et des segments professionnels et les processus de professionnalisation. Il met aussi en perspective la question de la précarisation du travail en abordant les types d’emplois et de contrats (fixes / précaires), les nouvelles formes d’organisation du travail et de management ainsi que les transformations induites par la "plateformisation" du travail. Il s’attache également à saisir le travail en contraste avec le hors travail ou le non travail, en s’intéressant aux rapports entre sphère du travail-sphère privée, entre travail, bénévolat et amateurisme.



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