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Vor zweihundert Jahren verweigerten rund 3000 Offiziere der russischen Armee den Eid auf den neuen Zaren, Nikolaus I. Westlich gebildet und im Krieg gegen Napoleon mit den politischen Ideen des postrevolutionären Europas in Kontakt gekommen, forderten sie umfassende Reformen nach westlich-liberalem Vorbild: die Abschaffung der zaristischen Autokratie und der Leibeigenschaft; sie lehnten die staatliche Zensur ab und erhoben sich gegen die Willkür der Polizei. Der Aufstand wurde brutal niedergeschlagen, die Anführer hingerichtet und etwa 600 Aufständische nach Sibirien verbannt. Die Folgen des Dekabristenaufstands waren im Russland des 19. Jahrhunderts auf vielen Ebenen spürbar – in der repressiven Politik Nikolaus’ I., aber auch in der kulturellen ‚Erschliessung‘ Sibiriens, wo sich die verbannten Dekabristen und ihre Frauen der Bildungs-, Kultur- und Sozialarbeit widmeten und die Kultur des westlichen Russlands nach Asien trugen. In der Sowjetunion wurde das Erbe der Dekabristen als proto-sozialistischer Aufstand vereinnahmt.

Im Seminar lesen wir Texte von und über die Dekabristen und ihre Frauen sowie literarische und filmische Werke aus Russland vom 19. bis ins 21. Jahrhundert. Wir fragen nach dem Nachwirken der Dekabristen in der Sowjetzeit und überlegen, wie sie dem heutigen Russland gegenüberstehen würden. Am Ende des Semesters, zum 200-jährigen Jubiläum, ist eventuell eine kleine Ausstellung geplant, virtuell oder real, in der ausgewählte Erkenntnisse des Seminars einem breiteren Publikum zugänglich gemacht werden.

Il y a deux cents ans, environ 3000 officiers de l’armée russe ont refusé de prêter serment au nouveau tsar, Nicolas Ier. Formés à l’occidentale et en contact, pendant la guerre contre Napoléon, avec les idées politiques de l’Europe postrévolutionnaire, ils ont réclamé des réformes profondes inspirées des modèles libéraux occidentaux : l’abolition de l’autocratie tsariste et du servage ; ils ont aussi rejeté la censure d’État et se sont opposés à l’arbitraire policier. Le soulèvement a été violemment réprimé, les principaux instigateurs exécutés et environ 600 insurgés déportés en Sibérie. Les conséquences du soulèvement des Décembristes se sont fait sentir à plusieurs niveaux dans la Russie du XIXe siècle – dans la politique répressive de Nicolas Ier, mais aussi dans la « mise en valeur » culturelle de la Sibérie, où les Décembristes exilés et leurs épouses se sont investis dans des projets éducatifs, culturels et sociaux, diffusant la culture de la Russie occidentale vers l’Asie. En Union soviétique, leur héritage a été récupéré et interprété comme une révolte proto-socialiste.

Pendant le séminaire, nous lirons des textes écrits par et sur les Décembristes et leurs femmes, ainsi que des œuvres littéraires et cinématographiques russes du XIXe au XXIe siècle. Nous nous interrogerons sur la postérité des Décembristes à l’époque soviétique et réfléchirons à la position qu’ils pourraient adopter face à la Russie d’aujourd’hui. À la fin du semestre, à l’occasion du bicentenaire, une petite exposition est éventuellement prévue – en ligne ou en présentiel – afin de présenter à un public plus large certains des résultats du séminaire.

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