Glossaire
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Langage inclusif – anglaisPeut-être que vous dispensez également des enseignements en langue anglaise. La problématique d’un usage inclusif du langage se pose aussi en anglais. Même si les substantifs n’ont pas de genre grammatical, vous faites référence à une femme ou à un homme avec le pronom utilisé dans la phrase suivante. Un exemple : The director was invited to present the new project. She was accompanied by her assistant.
D’autre part, l’usage de « man » est souvent problématique. Voici des alternatives possibles :
Pour exprimer la diversité de genre (cf. LGBTI - identités « queer ») à travers le langage également, le pronom they s’est imposé en anglais comme troisième pronom au singulier à côté de he ou she :
Vous trouverez d’autres exemples et de plus amples informations sur le site des Nations Unies « Gender-inclusive language » : https://www.un.org/en/gender-inclusive-language/guidelines.shtml | |
Langage inclusif – DéfinitionLe langage inclusif et un langage qui représente autant les femmes que les hommes et s’adresse ainsi bien aux unes qu'aux autres. Plus récemment, ce terme s'est imposé pour rendre compte de la diversité des identités de genre dans le langage également (cf. LGBTI - « identités queer »). On utilise également le terme de langage épicène. | |
Langage inclusif – Entrée en matièreDiverses études montrent que l’usage du générique masculin n’est pas perçu de manière neutre – en dépit du fait que ce soit son intention –, et qu’il renvoie davantage à des représentations mentales ayant trait aux hommes uniquement (Brauer & Landry 2008, Gygax et al. 2008, Gygax et al. 2021). | |
Langage inclusif – PrincipesVoici quelques principes de l’utilisation du langage inclusif :
Vous trouverez ici des ressources pour approfondir la thématique et pour en savoir plus sur l’usage du langage inclusif. | |
Langage inclusif – RessourcesIl existe différents guides d’utilisation du langage inclusif et, de manière plus large, de communication inclusive. Plusieurs hautes écoles entretiennent des pages web à ce sujet. Voici quelques ressources pour aller plus loin : L'Université de Fribourg recommande l'utilisation du langage inclusif et propose des outils pratiques sur le site du Service égalité, diversité et inclusion : https://www.unifr.ch/egalite/fr/actions/langage-inclusif L’Université de Neuchâtel entretient un site très complet « Langage en tous genres » qui éclaire la dimension historique de la thématique, présente des résultats actuels de recherche et propose des informations pratiques : http://www.unine.ch/epicene/home.html L'École polytechnique fédérale de Lausanne EPFL a élaboré un site avec l'appui scientifique du Dr Pascal Gygax de l'Université de Fribourg. Vous y trouverez un guide pratique ainsi que des capsules vidéo pour approfondir vos connaissances du langage inclusif: https://www.epfl.ch/about/equality/fr/langage-inclusif/ Enfin, la Haute école spécialisée de Suisse occidentale HES-SO entretient un site à ce sujet : https://www.hes-so.ch/la-hes-so/egalite-et-diversite/hes-so-inclusive/ecriture-inclusive | |
LGBTI - identités « queer »Le sigle LGBTI recouvre différentes identités « queer » qui remettent en cause la binarité du genre et les logiques univoques de classement. La structure binaire du genre est intimement liée à la norme de l’hétérosexualité. C’est à travers les études gaies et lesbienne que, dès les années 1970, cette norme a fait l’objet de recherche et de débat dans le champ académique. Dès les années 1990, la thématique est reprise et développée dans le cadre des « Queer Studies », notamment aux USA. La philosophe Judith Butler a profondément marqué ce débat avec son œuvre « Gender Trouble » (1990) dont la traduction française a été publiée en 2005 seulement. Pour un historique détaillé, cf. le premier chapitre de Bereni et al. (2012). | |